Guillon bientôt viré ?

Même si ce n'est pas dans ma nature, je pardonne à l'électron libre de France Inter, Stéphane Guillon, de m'avoir traité de vieux beau le mois dernier. Car s'il ne me porte pas dans son coeur, je devine qu'il déteste le renégat de l'Elysée au dernier point. Qualité immense à mes yeux, surtout lorsqu'elle permet de tourner en ridicule chaque matin mon meilleur ennemi à la radio. Or, tout ce qui affaiblit mon meilleur ennemi est bon pour ma candidature et mon projet au service de la France et des Français. Faisant allusion aux rumeurs d'infidélité de la Reine de beauté propagées - abusivement ? - sur le net, le saltimbanque a une fois de plus repoussé les limites de la cuistrerie : "Quand Ken perd son château et ses avions du Glam, Barbie va s'en voir ailleurs." On dirait du Fogiel, quand celui-ci demande, en direct sur Europe 1, à Carlita si elle aurait épousé son "chouchou" s'il n'avait pas été président. Et c'est presque aussi méchant que Sarkozy quand il parle de Fillon avec ses conseillers, ou qu'il le traite de "collaborateur" devant les journalistes. La question est maintenant de savoir quel prétexte va utiliser le patron de France Inter, Jean-Luc Hess, pour virer Guillon.