C'est la rentrée : tous derrière moi... contre Sarko

Ceux qui me croyaient encore en vacances en ont été pour leurs frais. Je n'ai pas raté ma rentrée - en forme de sortie - contre mon ennemi juré de la rue du Faubourg Saint-Honoré : le nain de l'Elysée. Pour l'occasion, j'ai retrouvé la grandiloquence de mon discours onusien contre la guerre en Irak.
"Il aura suffi d'un discours à Grenoble et d'un été, d'un seul été, pour que tout bascule, de la lutte contre l'insécurité à l'indignité nationale." Les expulsions de Roms font "une tache de honte sur notre drapeau". "Se taire c'est être complice. Il appartient à chaque Française, à chaque Français, de réagir en conscience (...) pour marquer à sa façon son refus de cette dérive inacceptable,  de cette hydre qu'un président et ses courtisans voudraient réveiller au fond de chacun de nous." "Faute morale, faute collective commise en notre nom à tous, contre la République et contre la France."

J'ai hésité à le rebaptiser Jean-Marie Sarkozy mais c'est tellement implicite que même le traître Tron, gracieusement logé par la mairie de Paris, aura compris.
J'ai dit, une fois encore, tout haut ce que tout le monde pense tout bas : la surenchère sécuritaire de l'excité de l'Elysée n'a d'autre but que la provocation et la division pour assurer sa réélection. Comme le disait le regretté Audiard : "Les cons osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît."